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noémie lvovsky - Page 2

  • Le skylab

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    A l’occasion de l’anniversaire de leur Mamie (Bernadette Laffont), toute la famille s’est réunie en Bretagne pour célébrer l’évènement. Enfants et petits-enfants sont évidemment de la partie et parmi eux se trouvent notre pote Albertine (Lou Alvarez) et ses parents Anna & Jean (Julie Delpy & Eric Elmosnino). Le soleil est au rendez-vous-même si une averse n’est pas à exclure, le mouton est sur le barbecue et ce déjeuner s’annonce plus que jamais festif. Pour digérer le repas, rien ne vaut un détour à la plage et c’est vraiment l’idéal pour oublier que le Skylab pourrait s’écraser sur eux cette nuit. En effet, ça fait la une des journaux ; ce satellite a toutes les chances de frapper la Bretagne et ça angoisse quelque peu la petite Albertine.

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    Devant et derrière la caméra, notre pote Julie Delpy nous convie à un week-end familial qui s’annonce animé ! Au programme ; un bon couscous, quelques verres de Porto pour Mamie, un télé-crochet improvisé avec en guest-star Tonton Hubert ou encore un détour sur la plage des nudistes. Il n’y a pas grand-chose à reprocher à cette excellente comédie que ce soit un casting riche et surtout réussi, une bonne dose de bonne humeur mais aussi quelques coups de gueule ; on tombe immédiatement sous le charme avec Le skylab. Une réunion familiale à laquelle on ne regrette pas d’être convié et qui réveillera peut-être en vous quelques souvenirs !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’évoquer la politique pendant les repas familiaux !

  • L’Apollonide - Souvenirs de la maison close

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    Nous sommes aux prémices du XXème siècle. L’Apollonide est une maison close dirigée par une main de fer par Madame Marie-France (Noémie Lvovsky). Du sourire et du plaisir voilà ce que l’on peut trouver dans cet établissement, ces jeunes femmes sont là pour assouvir toutes les envies même celle qui paraissent insensées. Notre pote Madeleine (Alice Barnole) en a d’ailleurs fait l’amère expérience puisqu’il y a quelques mois, elle a été retrouvée attaché à un lit avec le visage défiguré. Depuis ce drame, elle est restée aux services de Madame et est devenue l’intendante de l’Apollonide qui accueille par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle charmeuse en la personne de Pauline (Iliana Zabeth).

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    Et si les maisons closes faisaient leur retour dans notre société ? L’idée avait été évoquée il n’y a encore pas si longtemps au sein de notre précieux gouvernement et au vu de la conclusion de film de Bertrand Bonello, il semble que cette proposition continue de faire son chemin. Que dire de L’Apollonide - Souvenirs de la maison close si ce n’est qu’on a droit à un emballage vraiment séduisant mais que son contenu est bien creux ! Le seul intérêt du film réside dans le personnage de Madeleine (soit 20% du film) pour le reste ça n’est qu’artifices malgré les charmes conjugués de toutes ces demoiselles. A vouloir décrire cet univers suffocant dont ces femmes sont prisonnières, il étouffe le spectateur par l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Faire connaissance avec la femme du Joker !

  • Présumé coupable

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    C’était dans la nuit du 14 Novembre 2001, la famille Marécaux est réveillé en trombes par des policiers accompagnés du juge Burgaud (Raphaël Ferret). Alain (Philippe Torreton) et sa femme Edith (Noémie Lvovsky) sont arrêtés pour viol sur mineur, un véritable choc pour ce couple qui ne comprend rien à ce qui leur arrive et s’apprête à vivre un long cauchemar. Alors que les premières interrogations commencent, Alain continue à crier son innocence mais policiers et magistrats semblent totalement imperméables à ses vérités. Il découvre que c’est le fils d’une certaine Myriam Badaoui (Farida Ouchani) qui a lancé ces accusations de pédophilie alors qu’il ne le connait même pas. Malgré l’absence évidente de preuves, ce père de famille va passer plus de 3 ans en prison et perdre tout ce qu’il avait construit jusqu’à présent.

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    C’était l’un des affaires les plus sordides et donc les plus médiatisées ; Outreau n’a laissé personne indifférent et s’est imposé comme le plus gros scandale judiciaire de ces dernières années. Précisons tout d’abord que ce film est l’adaptation de l’ouvrage d’Alain Marécaux Chronique de mon erreur judiciaire : une victime de l'affaire d'Outreau qui livre sa propre vision des évènements. On ne sera donc pas surpris d’y découvrir ce qui a été relaté auparavant à savoir une enquête bâclée, une présomption d’innocence qui vole en éclat sous les coups de semonce d’un juge Burgaud peu enclin au dialogue. L’atout majeur de ce Présumé coupable reste sans conteste l’interprétation magistrale de Philippe Torreton pour ce qui sera certainement l’un des rôles de sa vie. Film poignant qui dénoncer aussi bien les aberrations d’un système judiciaire que la complète dissolution de la vie d’un homme.

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on est jamais à l’abri d’une erreur judiciaire.

  • Les beaux gosses

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    C’est la loose pour Hervé & Camel (Vincent Lacoste & Anthony Sonigo), 2 potes d’enfance qui désespèrent de se trouver une petite copine. En attendant, ils fantasment sur les catalogues de La redoute ou trouvent leur bonheur sur Internet mais les temps changent. A la grande surprise d’Hervé, il est abordé par Aurore (Alice Tremolières), une fille de sa classe et les deux adolescents ne tardent pas à flirter ensemble. Ce nouveau couple ne s’affiche cependant pas devant tout le monde car le jeune homme n’a pas belle réputation au collège et comme toujours dans ce genre d’histoires il va y avoir certaines complications.

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    Qu’il est loin le temps du collège pour certains d’entre nous, une période faste en découvertes et notamment en matière sexuelle. Les américains avaient eu leur part d’American pie, le cinéma français accouche tardivement de sa propre recette qui va sans doute laisser quelques taches. Comme de nombreux films sur le sujet, on n’y va pas avec le dos de la cuillère et les blagues salaces pullulent mais Vincent Lacoste & Anthony Sonigo ont de belles têtes de vainqueurs si vous voyez ce que je veux dire. Ce n’est pas non plus la comédie de l’année mais Les beaux gosses est rafraichissant avec une mention pour Noémie Lvovsky géniale en mère embarrassante.

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles chaussettes chez La Redoute.